Encore une nouvelle catégorie ( et pas des moindres) pour mon petit blog qui s’étoffe … Puisque cela concernera l’alimentation !
Française oblige ( si, ça a quand même du bon les clichés ), je suis attachée aux bons produits, aux petits plats mijotés et autres délices culinaires.
Mais ( il y a toujours un mais ), je souffre également depuis quelques années de « gênes et désagréments digestifs » ( pour rester élégante ).
Stressée de la vie par excellence, hypochondriaque à mes heures perdues, j’ai souvent entendu mes proches me dire que j’étais « trop tendue », que je « somatisais », que tout ça, c’était « dans ma tête »
Alors oui, j’imagine que mon stress n’aide pas mais j’ai tout de même fini par me dire que ça faisait peut-être un peu beaucoup et que je méritais bien l’avis d’un VRAI spécialiste ( même pour me dire tout bonnement de « me calmer » ).
J’ai rencontré, il y a déjà un bout de temps maintenant, ma super gastroentérologue et elle ne m’a jamais dit de « me calmer », ni que c’était « dans ma tête ». Elle m’a fait faire beaucoup d’examens, radio, écho, fibro et autres réjouissances.
Je souffre en réalité d’un petit manque d’enzymes digestives, c’est rare, pas dramatique et ça doit être bien régulé. De plus, certains de mes voyages dans des pays exotiques m’ont laissé des traces et fait passer des périodes digestives folkloriques… Jusque là, l’humain est assez fort, il s’habitue à presque tout et c’est désormais la routine pour moi !
Mais ( encore un ), hier lors de ma dernière visite de contrôle chez ma gastroentérologue, cette dernière a fini par émettre une nouvelle hypothèse à l’énoncé de certains de mes symptômes qui persistent ( troubles digestifs après l’ingestion de certains aliments, douleurs, maux de tête, troubles cutanés, fatigue ).
Malgré des résultats sanguins négatifs, ma spécialiste pense que je pourrais être trop « sensible » au gluten mais pas complètement intolérante.
Un peu médusée, je lui ai demandé comment en être sûre ?
Réponse catégorique : tout d’abord, faire un « test » et bannir toute trace de gluten de mon alimentation pendant 10 jours minimum et observer les réactions de mon corps.
En gros si mes différents petits troubles s’atténuent : ce sera évocateur …
Ok, je lui ai dit mais après, on fait quoi ? Ça se soigne ?
Ma fabuleuse doc a pris son petit sourire contraint, celui que je commence à bien repérer et m’a lâché le terme « régime sans gluten à vie ».
Si je ne veux pas entretenir mes petits désagréments, je prends « perpet » : plus de baguettes, vraies pâtes au blé, pâtisseries de boulangerie et autres gâteaux conçus avec de la farine classique.
Relativisons, une hypersensibilité n’est pas une intolérance stricte. Il est possible d’ingérer un peu de gluten de temps en temps (une fois à deux par semaine). En effet, contrairement à la maladie coeliaque, le corps est moins agressé et au contact du gluten , les intestins ne s’atrophient pas. Ouf, une presque-bonne nouvelle.
Après un instant de flottement, je me suis donc dit que je pouvais toujours tenter. Après tout, ce n’est pas la mort, c’est pour peut-être aller mieux et ça ne coûte rien d’essayer…
C’est 1 heure plus tard, au milieu du supermarché, que j’ai réalisé que si justement « ça coûtait » ! Les produits sans gluten sont minimum 2 fois plus chers que les autres.
Sans parler de la galère avec le déchiffrage des étiquettes pour trouver les produits vraiment sans la moindre trace de gluten…
Après plusieurs dizaines de minutes et des vivres sans gluten trouvées, je rentre chez moi.
Premier dîner et premier petit-déj sans gluten OK : il faut s’habituer aux galettes de riz et de maïs mais ma foi, je m’attendais à pire.
Encore 8 jours comme ça mais déjà une constatation : j’ai moins mal au ventre et mes troubles digestifs s’atténuent.
Effet placebo ? Réalité ?
Pas de conclusion hâtive, je mange mes galette de maïs, je gère ma frustration tout en continuant ma vie trépidante et je vous raconte bientôt la suite…
Promis ;)
R-E-S-P-E-C-T ! Bon courage :)