Tiens, c’est vrai, j’ai un blog…
La fin de l’année est déjà là et je me rends compte que je n’ai pas écrit un seul article depuis juillet.
Heureusement que je m’étais promis de me consacrer à l’écriture à partir de cet été, sinon il m’aurait fallu encore plus de temps pour écrire un nouvel article !
Me voilà donc installée à Montpellier et travaillant en tant qu’ergothérapeute libérale, collaboratrice dans un cabinet, à mon compte, bénéficiant du statut de micro-entrepreneur.
Ce statut est en partie exaltant. On se sent un peu l’âme libre en se disant « ça y est, je suis mon unique patron, je travaille comme je le souhaite, quand j’ai envie… »
Et puis il est aussi, surtout, contraignant car un grand pouvoir implique de grandes responsabilités... Bon, ok, je m’emballe encore.
Plus sérieusement, l’exercice libéral demande un boulot très important.
Il faut tout gérer: l’administratif qui n’en finit pas d’être rébarbatif, la comptabilité, les prises de rendez-vous et l’organisation burlesque que cela implique des fois, les nombreux compte-rendus à taper, les déplacements répétés à droite et à gauche… et tout de même, heureusement… essence de mon métier: les patients à voir.
Bref, je ne compte pas mes heures, je trime beaucoup.
Mais je commence à prendre le pli… Et au bout de 4 mois, je suis un peu moins claquée lorsque la semaine s’achève.
Mais je me rends compte de l’implication personnelle que représente le statut d’entrepreneur et à quel point ce choix de situation professionnelle est encore compliqué en France.
Je ne regrette rien mais je pense à mon passé de salarié avec beaucoup d’ironie. Je savais déjà à quel point le salariat garantissait un certain confort mais désormais je le constate.
Moi qui ai travaillé majoritairement dans des cliniques et hôpitaux, il m’a été étrange de « retrouver le monde civil »: plus de pyjama-blouse à porter, adieu l’univers bien unique du monde hospitalier.
Désormais, je suis habillée comme je le souhaite et je vois en majorité des enfants et ados au cabinet ou dans les établissements scolaires ou encore au domicile.
Me voilà donc arpentant des écoles et collèges, cela me ramène à mes jeunes heures et me permet de constater comme le temps a passé et comme cette époque commence à dater me concernant. Et surtout comme le collège ne me manque pas !
Je me forme à mon nouveau public en avalant plusieurs ouvrages spécifiques, en me renseignant sur les forums spécialisés, en ayant la précieuse aide de ma collaboratrice expérimentée et aussi en scrutant les prochaines formations professionnelles à venir.
Je peux le dire, je suis assez fière de moi, d’avoir réussi ce gros changement professionnel. D’avoir osé sortir de ma zone de confort et de travailler chaque jour pour être plus performante dans ma nouvelle activité.
C’est cela le plus étonnant: en tant qu’ergothérapeute travaillant en libéral, j’ai presque l’impression de faire un nouveau métier, de réapprendre à utiliser mes compétences différemment.
Et comme cela est stimulant !
Je sais que je ne suis qu’au début de mon exercice libéral et je sais que je vais continuer de m’améliorer… La route est longue et où qu’elle me mène, j’ai hâte de pouvoir encore, toujours évoluer.
PS: Les vacances de Noël arrivant à grand pas, je vais essayer d’écrire quelques articles, d’ici la fin de l’année 2017, histoire de retrouver ce plaisir unique d’écrire ce qui me passe dans la tête et dans le cœur… Et plus seulement des lignes ergothérapiques ;)