Aujourd’hui, je n’ai pas le coeur à écrire.
Habituellement, j’écris sans rechigner quotidiennement, pas toujours des romans ou des choses très approfondies et intéressantes, mais ma plume s’exerce.
Aujourd’hui, toute ma personne est figée, glacée et je me force à écrire, à ne surtout pas rester silencieuse. Pas aujourd’hui.
Aujourd’hui, dans mon pays, dans ma belle capitale, des hommes ont violemment attaqué le journal Charlie Hebdo.
Visiblement habités par des idées extrémistes et impliqués dans un combat terroriste, ces individus ont forcé les portes d’un des temples de la presse française, de la liberté d’expression, et ont abattu plusieurs personnes. Des noms connus, des journalistes, des dessinateurs, des policiers, des gens comme vous et moi, qui faisaient leur boulot et s’appliquaient à vivre librement.
J’ai envie de vomir depuis ce matin.
Mes larmes viennent par saccades, s’en vont et reviennent.
Et cela ne change rien.
Le mal est fait, la haine est déployée.
Déjà, vous pouvez récolter sur la toile des tonnes de conneries, d’intolérance, de rage… Des personnes qui pensent que « Charlie Hebdo n’a eu que ce qu’il méritait ». Certains qui font aussi un énorme amalgame entre musulmans et islamistes.
Une sacrée bande de décérébrés. Le pire, c’est que cela va faire des dégâts toute cette stupidité et cela va encore cliver les gens.
Heureusement, il y a surtout une déferlante de solidarité, je lis des milliers de messages empathiques, de compassion envers les familles des victimes.
Des personnes de tout âge élèvent leurs voix pour contrer cette horreur, pour crier notre fierté d’être un pays de libertés et d’expressions. Hurler que nous n’avons pas peur de la haine, elle ne régira pas notre façon de penser ou de vivre.
C’est ce que je vais retenir de cette macabre journée.
J’aimerais être dans ma capitale, sortir Place de la République bien à vue, avec tout le monde, et montrer que moi aussi, je suis Charlie.
Moi aussi, je suis la liberté d’expression.
Vous, hommes dénués de coeur, vous pouvez attaquer des symboles, tuer de grandes personnes, tuer des innocents, vous pouvez nous faire pleurer…
Mais vous ne tuerez jamais la liberté.
Aujourd’hui, Charlie Hebdo n’est pas mort, il est devenu immortel.
Je suis Charlie. Nous sommes Charlie. Pour toujours.
Je finirais ce triste article en pensant à toutes les victimes de cette barbarie, connues ou pas.
On ne vous oubliera pas.
Bonjour Alexandra, je poste mon premier commentaire pour te dire tout d’abord que je suis ton parcours et je te remercie de le faire partager. De plus, je trouve que ton expression écrite est vraiment très surprenante, tu écris vraiment bien. Je suis entièrement d’accord avec ton article du jour, et je soutiens également les familles des victimes. Merci à toi d’avoir partager ton ressenti sur ce tragique événement qui touche les français mais aussi le monde entier.
ps: bonne continuation, j’attend avec impatience ta prochaine vidéo
Merci Lisa pour ce commentaire, merci de me suivre. Tu as raison cette tragédie nous touche, nous français, mais aussi le monde entier. Tant que nous resterons tous soudés, l’espoir résistera. La liberté s’élèvera toujours plus haut que les balles et la haine.