Voilà, aujourd’hui, c’est la Fête des Mères en France, plusieurs semaines après le Mother’s Day des américains.

Tous les jours particuliers, les fêtes, les anniversaires ont un goût singulier quand on est loin, expatriée.

J’ai beau être partie tôt du foyer familial et être assez habituée à vivre loin de mes parents ( en moyenne, on a toujours 10 000km entre nous ), cela me fait toujours quelque chose quand je suis loin de mes proches pour toutes ces occasions spéciales.

Ma mère et moi sommes très différentes. Je ne pense pas que l’on se ressemble.

Même si je grandis, je m’affirme et que je ne suis plus (complètement) une petite chose timide, à la base, je reste plutôt discrète, quand elle, elle déborde de charisme.

Ma mère est belle, indépendante, sait ce qu’elle veut.

C’est grâce à elle, à toutes ces fois où je l’ai vu se démener, concilier boulot, responsabilités à haut niveau et rôle de maman, que j’ai le goût de l’effort, de l’ambition, de l’indépendance. 

J’ai l’avantage d’avoir eu pour modèle une femme qui n’avait besoin de personne pour être  ce qu’elle voulait être, faire ce qu’elle voulait. Une femme qui décide la trajectoire de sa vie.

Souvent ma mère nous dit, à ma soeur et moi, qu’elle est fière car elle n’a finalement « pas tout loupé » parce que nous, ses filles, « on est vraiment bien ».

Si elle savait qu’en vérité, elle n’a rien loupé du tout, car tout ce qu’elle a entrepris (en positif ou en négatif) lui a permis de devenir la personne qu’elle est aujourd’hui, la maman que j’aime.

Vous pourrez penser que je l’idéalise mais non, je sais bien que ma mère n’est pas parfaite, elle a aussi des défauts parmi ses nombreuses qualités. Et c’est aussi pour ça que je l’aime.

Et je suis fière d’elle.

D’une manière générale, je suis chanceuse, j’ai des personnes précieuses dans ma famille.

Et le truc le plus effarant, c’est qu’ils ne s’en rendent bien souvent pas compte.

Juste comme toi, Maman.

Je t’aime, dans 19 jours, je pourrais te serrer dans mes bras.

<3