Peut-être que vous vous attendez à un démenti, à un article un peu impertinent où je vous aurais exposé le visage brut de Miami.
Hélas, je vais entretenir le cliché… Miami est bien sulfureuse, il s’agit d’un lieu rôdé pour faire rêver/ »raver » les touristes, faire danser n’importe quelle petite âme.
Les trois petites françaises que nous sommes, avons débarqué lundi à minuit à Miami, ou plutôt « the place to be » pendant le Spring Break et le reste du temps aussi, hein, tant qu’on y est.
Notre auberge de jeunesse (le DECOWALK), loin des palaces de luxe, avait tout de même le mérite d’être sur l’Ocean Drive, THE avenue in Miami, en face de l’océan. De plus, cet hostel dispose d’un super toit avec transat et jaccuzi. On est à Miami ou on ne l’est pas !
Miami est, comme je vous le disais, rodée pour vous en mettre plein les yeux. Sur l’Ocean Drive, des dizaines de resto aux prix ehorbitants vous proposent d’immenses cocktails. La musique est à fond partout, des lumières et néons multicolores et épileptiques scintillent et vous éclairent. La nuit à Miami n’est pas sombre, elle est rose, bleue, orange, vert fluo, jaune poussin, bref, elle se décline et vous fait vibrer aux couleurs de l’arc en ciel.
Il y a beaucoup de choses à raconter sur mes trois jours à Miami, des tonnes de souvenirs en bazar dans ma tête :
> Notre arrivée : la chaleur qui nous a assailli dès la sortie de l’aéroport et nos yeux émerveillés dans le taxi. Et aussi des blattes qui couraient sur le bitume de l’Ocean Drive et qui s’approchaient beaucoup trop de nous !
> L’auberge de jeunnesse : le petit déj composé d’un unique bagel et du « rationnement » du nutella, les rencontres internationales dans notre chambre mixte et surtout ces espagnols, bruyants et assez sans gêne, qui ne parlaient pas du tout anglais ou du moins, qui ne voulaient pas du tout essayer.
> Miami beach : cette plage si connue, l’eau turquoise, les cabanes des maîtres nageurs, les jet skis, les coups de soleil, les nombreux mecs qui abordent toutes les nanas (dont nous) pour les faire venir dans leurs clubs, de nos snacks made in CVS, des mecs bodybuildés qui s’exposent, des « vélibs » made in Miami…
> Notre crazy soirée : qui a débuté au Clevelander vers 10 heures et où j’ai dit à Laure « on essaye de ne pas rentrer trop tard, genre vers minuit – 1 heure du mat ? » et où finalement à près de 4 heures du mat, on était encore à fond.
Cette soirée, où on a un peu paniqué quand on a vu que les cocktails les moins chers coûtaient environ 30$ et où finalement, ayant rencontré des gens sympas, nous n’avons rien payé du tout. De l’ambiance dingue et folle sur la piste de danse.
Puis après le club, je me rappellerais notre errance : de mon bavardage incessant en anglais ( « yes, you know, I mean, it’s like » ), de notre quête infructueuse de biafine ( truc qui n’existe pas ici ) dans un grocery store (oui, oui, vers 4h du mat), de nos délicieuses minutes calmes sur la plage entre l’océan et les lumière des buildings… Improbable nuit mais tellement tellement awesome.
> Nos escapades touristiques : le tour de la ville en bus, le tour en bateau, des villas de star toutes dingues, Miami Downton et ses buildings qui rappellent la série les Experts Miami, Bayside, Coconut Grove et son ambiance de village « bobo » qui donne envie de rester, Little Havana où on a eu l’impression de ne plus être aux Etats-Unis.
> Mention spéciale pour la Washington Avenue : parce qu’on l’a fait en long, en large et en travers. Des nombreuses boutiques de souvenirs, de tattoos où j’aurais presque fait une « folie », des clubs olé olé dont les devantures m’ont rappelé Pigalle. De toutes les magnifiques voitures qui y circulaient. Oh oui, je me rappellerais cette avenue où quand on déambulait dessus, j’avais l’impression d’être dans un film américain, tout simplement.
> Les Everglades : Isabel, la super dame-taxi , qui nous a emmené et ramené, de son sourire, de tous ses portables qui sonnaient sans arrêt. De l’averse tropicale qui nous a trempé jusqu’aux os, des boules quiès qui couvraient tout juste le bruit de l’aéroglisseur, des alligators qui, ma foi, semblaient assez sleepy de loin.
> Et puis, du bus qui nous a emmené vers Orlando... Des sourires ravis qui étaient scotchés sur nos visages après ces 3 riches journées à Miami.
So, Miami, I did it… C’est vraiment un endroit à voir, j’y étais bien. Bref, sait-on jamais, je vous le recommande +++ !
See you, you french guys !
Article très sympa mais cela ne me donne toujours pas envie d’aller à Miami…
Salut Alexandra,
je voulait savoir combien sa t’avait coûté le voyage parce que si je trouve une famille sur le côté est j’y ferai bien un petit tour.
J’aimerai bien parler avec toi sur d’autre sujet. Si tu peux m’envoyé ton adresse via mon adresse ^^.