V’là la parisienne exilée qui se ramène avec un article sur Paname, sortez le pop corn.
ça fait donc déjà 2 ans et 8 mois que je ne vis plus à Paris.
Je m’habitue à la vie dans une autre région. Il y a beaucoup d’aspects positifs.
Mais je mentirais si je disais que la transition avait été simple, si Paris ne me manquait pas.
Cela fait aujourd’hui presque 6 mois que je ne suis pas retournée à Paris. Et désormais je le vis bien. Il y a encore un an, j’aurais compté les semaines avant de pouvoir y revenir un peu.
Pourtant, soyons clairs, je n’ai actuellement pas envie de revenir y habiter.
Mais certains aspects de Paris me manquent : principalement mes proches, mes amis. Ils sont mon équilibre et je ne sais pas comment serait mon quotidien si je ne pouvais les contacter régulièrement.
Et puis, il y a aussi l’ambiance de Paris, pas celle du métro, non, celle des rues, celle de mon quartier d’enfance, et puis le vent près de la Seine.
Attention, je n’idéalise pas Paris, beaucoup de choses ne me conviennent pas : la pollution de la ville et sa saleté (j’ai été choqué mon dernier séjour à Paris, à quel point, cela puait dehors), les gens qui courent dans tous les sens, les transports en commun (qui sont bien pratiques mais m’angoissent toujours plus)…
C’est dingue de réaliser que l’on reste toujours profondément attacher à l’endroit d’où l’on vient.
Paris m’a vu naître, m’a vu grandir, un attachement solide règne dans mon coeur quand je pense à ma capitale.
Des fois encore, je suis triste ou plutôt nostalgique quand je pense aux boulevards éclairés, aux rues que j’affectionne tant.
Et puis, je respire et je me rappelle pourquoi je suis partie. Je me souviens qu’il n’y a pas de regret à avoir.
Je me dis qu’il s’agit plus du souvenir nostalgique d’une époque, de ma jeunesse, ma vie de jeune adulte dans cette ville fanfare lumineuse.
Et puis, Paris est toujours là à 3 heures et quelques minutes de train. Je peux toujours y revenir.
En conclusion, il y a des attachements que les mots ne peuvent suffisamment bien décrire.
Que voulez-vous ? Paris demeurera toujours dans mon cœur.