Montpellier, baby !

Changement important à venir en ce milieu d’année, nous déménageons… Pour le sud de la France.

Et plus précisément Montpellier !

On en parlait avec mon chéri, Patrice, depuis un an.

On s’était dit 2018 et puis c’est souvent comme ça dans la vie, les évènements s’enchainent sans forcément respecter le timing fixé dans nos têtes.

Pat a eu une opportunité professionnelle intéressante. Et on a vite décidé qu’on était déjà prêts à bouger.

Et voilà, il faut refaire les cartons déballés il y a 8 mois.

Des centaines de perspectives cheminent dans nos esprits, l’excitation domine.

Toutes nos projections heureuses se dessinent.

Je découvre avec joie la recherche de logement plus grand et bien moins cher.

Et je n’y suis pas habituée après mes 25 ans additionnés à Paris où le moindre placard est un couperet financier.

On s’imagine déjà à la montagne, à la mer, sur notre terrasse, au calme.

Oui, un peu comme des vieux.

Cela m’aurait fait rire, il y a 5 ans, quitter ma trépidante capitale pour un quotidien tranquille.

M’éloigner trop de la Seine, ne plus courir le bitume ou m’agiter pour trouver une place dans une rame bondé du métro parisien.

Plus jeune, j’aurais tout excusé, tout concédé à Paris.

 » Mais ici, c’est la vie putain ! » j’aurais scandé fièrement.

Je vieillis, je m’assagis, je m’apaise, j’évolue.

À l’annonce de mon départ, beaucoup m’ont rétorqué :  » Toi ? Partir de Paris ?! »

Il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis.

Paris restera Paris, toujours indétrônable à mes yeux, avec tout ce qu’elle conserve de charmant, de déroutant et d’excessif. Paris ne bougera pas, elle sera là, pas si loin de moi, à 3 heures de train et mon attachement inconditionnel pour ma capitale ne risque pas de s’effacer !

D’ailleurs, j’ai beau être bel et bien une parisienne, il ne faut pas oublier que les grands changements géographiques font partie de mon histoire, m’ont construit et ne me feront jamais peur.

Paris, l’Océan Indien, l’Amérique, pourquoi pas la douceur du sud ?

Qui plus est, en si belle compagnie ?

La vie conserve bien sûr son lot de ronces et d’inconnues. Tout n’est pas simple et toujours facile.

Mais pour le moment, devant nous, une étendue de possibles, dans mes veines, un nuage d’adrénaline, tout ce qu’il me faut pour continuer mon bonhomme de chemin.

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