Chômera ou chômera pas ?

Salut vous, lecteurs d’internet,

Quelques mots alignés sur cette page alors que je suis installée sur ma toute nouvelle terrasse de Montpellier.

Pour vous planter le décor: le soleil brille, il fait chaud, il y a comme un air de vacances dans l’air.

La vies est douce.

Oui, on peut dire que je suis en vacances… Ou sans emploi.

Techniquement, après ma démission de mon poste parisien et notre déménagement en Occitanie, je suis en vacances 5 semaines. Mais ensuite, néant, plus rien, l’inactivité, le CHÔMAGE (car j’y ai droit !).

Je comprends désormais ce que beaucoup explique: la peur d’attendre, de ne pas avoir de travail, d’être « désintégré » de la vie active. J’entrevois ce qu’il peut y avoir de déstabilisant à être chômeur et rejoindre ce groupe « qui profite du système » comme aiment le répéter les bien-pensants. Alala, ces gens qui ont toujours besoin de regarder l’assiette du voisin…

J’ai 29 ans, bientôt 30 ans et j’expérimente pour la première fois cet état.

J’ai toujours travaillé depuis mes 23 ans, en tant qu’ergothérapeute et, comme beaucoup le savent, un an en tant que jeune fille au pair aux Etats-Unis.

Je suis ce type de personne qui aime s’agiter, qui adore mon travail et la perspective de ne plus travailler est déroutante et même, pour être tout à fait honnête, stressante.

Alors, certains me diront: « Oulà, détends toi, profite de ce temps pour toi, on ne vit pas pour le travail »…

Certes, je vais en profiter, cela je n’en doute pas. C’est plutôt l’échéance qui m’inquiète.

Combien de temps ? Car s’il y a une chose que je sais, c’est que je ne pourrais rester trop longtemps à la maison.

La région de Montpellier est paradoxale pour mon secteur d’activité: il y a beaucoup de structures où travaillent des ergothérapeutes mais peu d’offres d’emploi.

Alors je vais continuer, comme j’ai commencé, à postuler en espérant trouver ma prochaine étape professionnelle.

J’espère que, où que le vent me porte, les perspectives seront stimulantes et me verront évoluer.

Encore une fois, no worries, pas de dépression à l’horizon, le soleil est là. Pour l’instant, les vacances s’entament bien.

J’ai déjà prévu de m’inscrire à un (deux ?) diplôme(s) universitaire(s). A devenir bénévole dans des associations.

Et surtout, même si je ne travaillais pas tout de suite, ma plume, elle, va avoir le temps de s’exprimer ! Espérons qu’elle soit bavarde !

Anyway, we’ll see !

Je vous souhaite un bel été.

Signée : votre, bientôt, chômeuse préférée

2 commentaires sur « Chômera ou chômera pas ? »

  • Situation résultant d’un choix ou imposée, ce n’est pas du tout la même chose. Don’t worry !
    Si l’offre est faible, l’exigence augmente et c’est tout bon pour ceux pas si nombreux qui ont fait leurs preuves et qui en veulent. Confiance, confiance c’est essentiel.
    J’espère que tu auras le temps de profiter de tes vacances car c’est une bien belle région.
    Bisous.

    • Oui, ce n’est pas la même chose mais le chômage est le même :)
      Dans tous les cas, je croise les doigts pour la suite et profite de ma nouvelle région !
      Bisous

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